Association nationale d'étude, d'inventaire et de sauvegarde des oratoires
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Croix et chemins de croix

LE SYMBOLE DE LA CROIX

SIGNE DE CHRÉTIENTÉ

LE CHRISME OU LE MONOGRAMME DU CHRIST

Premier signe de reconnaissance utilisé par les chrétiens pour désigner le Christ, il est formé par la superposition des deux premières lettres majuscules X et P du nom du Christ en Grec : ΧΡΙΣΤΟΣ. Appelé chrisme, on le trouve gravé sur les sarcophages du IIIème siècle. Il est souvent accompagné de l’Alpha et de l’Oméga (le commencement, et, la fin).

On doit sa diffusion à l’Empereur Constantin qui, après sa conversion au christianisme et sa victoire en 312 sur Maxence, fit placer ce signe sur les boucliers de ses soldats et sur le Labarum, l’étendard, porté en avant de son armé, sur lequel il était entouré d’une couronne signe de victoire.

LA CROIX

La Croix, instrument de supplice réservé aux criminels, était un objet d’horreur dans le monde romain, et ne pouvait donc pas représenter le Sauveur sans l'offenser. On préfèra d'autres symboles, comme l'Agneau, la Colombe, le Poisson, etc. Ce n'est qu'après l'Edit de Milan rédigé en 313 après la conversion de Constantin, qui en même temps interdit le supplice de la crucifixion,  qu'apparaissent les premiers emblèmes de la croix. 

Croix gravée sur un mur d'une basilique
de Leptis Magna (Lybie)  ( IV° ou V° siècle)   Photo Frédéric Libaud
Ces premières croix sont sans représentation du Christ crucifié, c'est encore une image trop douloureuse et trop violente. On verra des croix gravées sur des sarcophages au IVème siècle, et ce n’est qu’au VIème siècle que le Christ sera repésenté sur la porte de l’église Sainte-Sabine de Rome.

Grégoire de Tours qui vivait au VI° siècle raconte qu'un tableau de l'église de Narbonne illustrant la crucifixion  dut être caché sous un voile tant sa vue était insuportable aux fidèles. Il faudra attendre les X° et surtout le XI° siècle, pour voir des croix avec le Christ crucifié représenté.
Les paysages de nos provinces sont marqués par les symboles chrétiens qui quadrillent leurs terroirs. La croix se dresse partout au bord des routes et aux carrefours des chemins, dans nos campagnes, dans les rues et sur les places de nos villages et de nos villes, témoignant ainsi des racines de la culture chrétienne qui a façonné la France et l’Europe. La croix a été depuis longtemps, et le reste encore, la seule signature que les humbles sachent faire.

Dans son ordonnance sur les Eaux et Forêts de 1669, Louis XIV assigne à la croix un véritable rôle de balise : « …ordonnons que, dans les angles ou coins des places, croisées, triviaires et biviaires, qui se rencontrent ès grandes routes et chemins royaux des forêts, nos officiers des maîtrises feront incessamment planter des croix à nos frais, ès bois qui nous appartiennent, et, par les autres, aux frais des villes plus voisines et intéressées, avec inscriptions et marques apparentes du lieu où chacune conduit… »

ESSAI DE CLASSIFICATION

Véritables balises, les croix marquent des emplacements choisis en fonction du rôle qu’elles sont amenées à remplir et sont désignées par différends vocables spécifiques :
  • Croix de chemin, Croix de carrefour.
  • Croix de pèlerinage, jalonnant les sentiers conduisant aux chapelles et ermitages.
  • Croix Hosannière face au portail de l’église, et Croix de Justice sur la place principale du village.
  • Croix de cimetière érigée à l’origine face à l’ossuaire servant de fosse commune.
  • Lanternes de morts. Croix couvertes.
  • Croix des ponts.
  • Croix de Rogations, où l’on se rendait pour la bénédiction de la terre et des récoltes.
  • Croix de bornage, limites de paroisses ou de domaines appartenant à une abbaye (Aiguilles de Figeac, marquant les limites de la ‘Sauvetée’.
  • Croix de Jubilé érigées à la suite de la Mission évangélique d’un prédicateur extérieur de la paroisse.
  • Croix commémoratives, Mémoriaux, Monuments aux Morts. (souvent en béton moulé).
  • Cimetières militaires.

           
           


LES MATERIAUX UTILISES

La nature des matériaux utilisés pour leur construction est généralement fonction des ressources locales, permettant à ces croix d’être en harmonie avec les paysages et les habitations.
  • Simple croix de bois, ou croix de bois avec Christ (Crucifix) généralement en bronze, plus rarement en bois pour les plus anciens.
  • Croix de pierre : selon les régions, Tuf, Calcaire tendre, Calcaire dur (Pierre Bleue), Grès, Granit, Marbre.
  • Croix en béton moulé pour les monuments commémoratifs de dernières guerres mondiales et des cimetières militaires.
  • Croix de métal : fer forgé, puis fonte moulée à partir du XIXème siècle.

         
           


LES DIFFERENTES FORMES
  • Croix Grecque, Croix Latine, Croix Celtique.
  • Croix de Malte, Croix de Lorraine, Croix du Languedoc.
  • Croix de Savoie, Croix Basque, Croix des Trinitaires.
  • Croix tréflée, Croix Fleuronnée, Croix Lancéolée, Croix Hendée, Croix Cléchée, Croix Bourdonnée.
  • Bildstock.
Leur grande variété fait le charme de ces croix, autant par la différence des matériaux utilisés que par l’extrême diversité des formes employées suivant les époques et les régions.

LES CROIX DE PROTECTION

Dans son ouvrage 'Les Oratoires du Doubs', Paul Dieudé, nous décrit les villages du Doubs, ou sur chaque grand chemin ou route maintenant  ".... passée la dernière maison, une croix dira adieu au visiteur et des "quatre croix" aux quatre vents, limites primitives de l'espace dévolu pour l'établissement des feux.....marquent la 'Sauveté' secteur protégé et protecteur de la commune."

INVENTAIRE DES CROIX

Il est bien difficile d’estimer le nombre de croix existant encore aujourd’hui malgré les nombreuses disparitions dues aux outrages du temps, à l’absence d’entretien, à la désertification des campagnes, à l’élargissement des voies de communication, à l’urbanisation et à la construction de zones industrielles et commerciales, aux destructions consécutives aux guerres de religion, à la Révolution française, à l’anti-cléricalisme, aux actes gratuits de vandalisme, aux conflits armés des guerres de 1870, de 1914-1918 et de celle de 1940-1945.


BIBLIOGRAPHIE

Nous vous conseillons de consulter les ouvrages de référence suivants qui ont retenu notre attention, et qui sont selon les titres soit dans le patrimoine livresque de l'association, soit dans une bibliothèque personnelle  :

ATLAS DES CROIX ET CALVAIRES DU FINISTÈRE. Site Internet présentant les dessins à la plume de 3 100 croix. Le seul véritable inventaire départemental réalisé à partir de l’ouvrage du Père Y.P. Castel publié en 1980 par la Société archéologique du Finistère, Site http://www.croix-finistere.com/index
CROIX ET CALVAIRES DE BRETAGNE. Association procédant à l'inventaire sur toute la Bretagne, voir le site Internet  http://www.croixbretagne.fr
CROIX ET CALVAIRES EN PAYS DE SOMME. Par André Guerville, président de l’association « Richesses en Somme ». Edition F. Paillart. Abbeville 1998. Inventaire illustré de 683 splendides photos de l’auteur parmi les quelques 5 000 croix du département.
LES ORATOIRES DU DOUBS, par Paul Dieudé, CSO, 1998. (pages 5-16 sur les croix)
LA BEAUCE MECONNUE ET SES CROIX, Par Guy Bataille,  Publié en 1998, Ed. Association paroissiale de St Denis-les-Ponts-Chapelle du Noyer- Lanneray 28200
CROIX DE CHEMINS AU PAYS DES DOMBES, textes et photos de Madeleine Rolland, Inventaire très documenté de 490 croix, 2000, Vente par l'auteur.
CROIX DE HAUTE AUVERGNE, Ouvrage de Pierre Moulier, publié en 2 003 aux éditions Créer. 268 pages, 348 photographies en couleurs parmi les 3 000 croix recensées dans le Cantal.
L'EVANGILE DES CALVAIRES BRETONS, par Henti Queffélec, Les Guides Bleus, Hachette, 1957
LES CROIX DE PIERRE DU QUERCY, Ouvrage de Pierre Dalon, publié par la Société d’Etudes du LOT.
A La Découverte du Patrimoine Religieux du Canton de SOURDEVAL (50), Calvaires, Oratoires, Statues, M. de Prat, Office de tourisme de Sourdeval, 1993.
CROIX, CALVAIRES, PETITS ORATOIRES DU PAYS DES MILLE ÉTANGS., Ouvrage de Gilberte Bernardin et Liliane Pernot. Dessins de Pierre Bernardin, 572 croix, deux volumes publiés par la Société d’Agriculture, Lettres, Sciences et Arts de la Haute-Saône. Vesoul. 1996.
CALVAIRES et ORATOIRES au Pays du Granit normand, Collectif, Ed. Art de Basse-Normandie, 1996 (0)
PATRIMOINE DES HAUTES VOSGES par Dominique Guéniot, éditeur. Ouvrage de Marie-Louise Jacotey, présidente des « Amis de Remiremont et des Sites des Hautes Vosges », qui a su
s’entourer  d’une équipe de bénévoles hautement qualifiés pour réaliser la restauration exemplaire de 160 croix.
ENCYCLOPÉDIE DU PATRIMOINE CULTUREL DE L’AMÉRIQUE FRANCOPHONE, 3 000 Croix de Chemin le long des routes du Québec, Origines, Types de Croix et leurs fonctions. Voir le site Internet  http://www.ameriquefrancaise.org.fr
CROIX DU MASSIF CENTRAL., Auvergne, Limousin, Rouergue, Gévaudan, Velay, Forez, Lyonnais, Boubonnnais, Par Jacques Baudoin, Editions Créer.
Ouvrage exhaustif remarquable partiellement consultable sur http://books.google.fr 
CROIX ET CALVAIRES, Chefs-d'oeuvres de l'Art populaire, Par Christophe Lefébure, Editions Flammariaon, Etude très illustrée des croix et calvaires de toute la France.
CROIX ET CALVAIRES EN INDRE ET LOIRE, par Jean Moreau, préface de Mgr Aubertin, éditions La Simarre, Etude complète avec circuits de découverte.
CROIX ET CALVAIRES du Canton de Quarré-les-Tombes, par Geneviève et Daniel Paquier, Editions Mémoires Vivantes (en vente à l'Abbaye de la Pierre-qui-Vire) Etude illustrée des croix.
LES CROIX DE CHEMIN EN CABARDES, par Gérard et Michelle Dellus, 2006, Hors-commerce.
CHEMINS DE PASSION, Collectif, Ed. Musée départemental d'Art religieux des Alpes de Haute-Provence, 2007.
CROIX DE FER FORGE DU GERS, Par Annie Castan, Cerem, Marestaing,2013, Deux tomes très illustrés. A commander au Cerem à Marestaing
CALVAIRES DU BEAUVAISIS, Collectif, Association pour la Connaissance et la Conservation des Calvaires et Croix du Beauvaisis, 2016, Très bel ouvrage, remarquable!

CROIX DE VILLAGES ET DE CHEMINS EN MINERVOIS, Par Bernard Chabardès, 2016, Inventaire exhaustif documenté.
LE MYSTERE DES ANCIENNES CROIX LATINES EN HAUTE-NORMANDIE, par Gérard-A. Furon, Ed. Bertout, 2001.


LA COLLINE DES CROIX DE LITUANIE

Quand la croix du Christ est le vrai symbole de la Liberté !

La Colline des Croix, mondialement connue, est située dans la campagne à environ 12 kilomètres au nord de Šiauliai ; elle est couverte d’une multitude de croix dont le nombre est évalué à plus de 100 000. Les premières croix furent érigées en mémoire des victimes de l’oppression Russe tsariste qui périrent entre 1831 et 1863.

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La force d’occupation interdit l’érection des croix et les démolissait aussitôt qu’elles étaient construites.

Malgré cette interdiction la colline continuait à se couvrir de croix. En 1918 après la création de l’Etat indépendant de Lituanie la population venait en foule gravir la colline pour y prier, de nombreuses messes solennelles y étaient célébrées.
Pendant les années d’occupation soviétique 1940-1990 l’avenir de la colline fut de nouveau dramatiquement menacé.
La plus grande partie de la population des territoires environnants fut déportée en Sibérie dans les années 1941-1952, les villages devinrent déserts.

Après le retour en 1956 des camps de déportation, quantité de croix furent plantées de nouveau sur la colline en mémoire de ceux qui périrent dans les camps. Les inscriptions de dédicaces de ces croix étaient hostiles à l’idéologie soviétique.

Au printemps de 1961, le pouvoir soviétique décida d’en finir avec la Colline des Croix, avec l’assistance de soldats les croix furent démolies, les croix en bois brûlées, les croix de métal furent tordues et brisées, celles en pierre ou en maçonnerie furent emportées pour servir à la construction des routes. La colline fut gardée afin que personne ne puisse y accéder, mais pendant la nuit de nouvelles croix réapparaissaient.

On tenta d’inonder le territoire autour de la colline pour la rendre inaccessible. De 1964 à 1984 les routes conduisant à la colline furent gardées. Malgré toutes ces mesures la colline des Croix survécu, pendant cette période d’occupation de la Lituanie, comme un symbole de la résistance héroïque et un espoir de libération.

En 1990, après la déclaration de rétablissement de la République indépendante de nombreuses croix furent à nouveau érigées à des intentions diverses. Quelques grandes croix furent données par des établissements d’état, des organisations publiques et des associations. Sur le sommet de la colline un groupe de croix est dédié aux centaines de partisans lithuaniens morts pour défendre leur liberté et leur indépendance. Certaines croix portent des inscriptions en langues de tous les pays.

Les images qui suivent se passent de commentaires !

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Bibliographie :
KRYZIU KALNAS (La Colline des Croix) Collectif, Ed.Leidykla Anvara, 2009
L'ART DES CROIX LITHUANIEN, Collectif, Minist-re de la Culture de Lithuanie.

Texte F. Libaud
Photos Antanas Varanka


LES CHEMINS DE CROIX

Nous aurons le plaisir de vous faire découvrir dans cette rubrique quelques uns des Chemins de Croix que l’on rencontre dans plusieurs diocèses de France et du monde. Ces ensembles d’édifices sont habituellement situés sur les chemins conduisant à une chapelle de pèlerinage, qui est souvent l’ancienne église du village primitif.

Construits à l’origine pour permettre aux fidèles, ne pouvant effectuer un pèlerinage en Terre Sainte, de revivre spirituellement les étapes de la Passion du Christ lors de sa montée au calvaire, et de pouvoir ainsi bénéficier des indulgences habituellement attachées à cette pratique de dévotion ils sont jalonnés d’oratoires permettant de faire une halte et de méditer à titre personnel.

Dès le XIIème siècle, les confréries de Pénitents organisent des processions pour la Semaine Sainte, mais c’est au XVIIème siècle que la pratique du chemin de croix se répand sous l’influence des Franciscains et de la Contre-Réforme.

Si cette commémoration du Vendredi Saint a été bien souvent abandonnée, au bénéfice des églises paroissiales, cette pratique reste toujours en vigueur dans certaines régions et plus particulièrement en Corse, en Espagne et en Sardaigne.

 Les stations des chemins de Croix représentent toujours 14 moments de la Passion du Christ :

     
 
       
   
 Plaques des stations
du chemin de croix
de Lorgues (83)
 1 - Jésus est condamné à être crucifié.
 2 - Jésus est chargé de sa croix.
 3 - Jésus tombe pour la première fois, sous le poids de la croix.
 4 - Jésus rencontre sa mère.
 5 - Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix.
 6 - Sainte Véronique essuie le visage de Jésus.
 7 - Jésus tombe pour la deuxième fois.
 8 - Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent.
 9 - Jésus tombe pour la troisième fois.
10 - Jésus est dépouillé de ses vêtements.
11 - Jésus est cloué sur la croix.
12 - Jésus meurt sur la croix.
13 - La déposition de Jésus, qui est remis à sa mère.
14 - Le corps de Jésus est mis au tombeau.

Certains chemins de croix anciens, comme celui de Servel, (22) ou de Marlenheim (67) ne comportent que 7 stations, chacune de celle-ci correspondant aux jours de la semaine, partant toujours du dimanche pour s’achever le samedi, permettant au pèlerin de prier chaque jour une étape de la passion, par exemple :

1 - Dimanche : Jésus prie au jardin des oliviers

2 - Lundi :La flagellation.

3 - Mardi : Le Couronnement d’épines.

4 - Mercredi : l’Ecce Homo ou la Condamnation.

5 - Jeudi : Le Portement de Croix.

6 - Vendredi : La Crucifixion

7 - Samedi : La Pièta ou déposition de croix.
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Nous vous proposons ci-dessous, assez succinctement, quelques uns des Chemins de Croix que nous avons répertorié :

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 Chemin de Croix de Barrême (04)  Chemin de Croix de Moustiers (04) Chemin du Rosaire de Lurs (04)
 Chemin de Croix de Montréal (canada)  Chemin de Croix de Mane (04)  Chemin de Croix de Sanary (83)
 

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 Procession du Chemin de Croix de Burzet (07)  Chemin de Croix de Sainte-Anne de Beaupré (Canada)
 Retrouvez tous les Chemins de Croix sur la Base de Données www.oratoires.com

Texte F. Libaud


LES CHEMINS DU ROSAIRE

 
Les chemins du Rosaire commémore les "mystères" de la vie de la Vierge Marie. Ils comportent 15 stations qui illustrent les moments importants de sa vie, par les 5 mystères Joyeux, suivis des 5 mystères Douloureux, et enfin les 5 mystères Glorieux.
Les stations de ces chemins sont souvent matérialisées par des oratoires qui comportent une illustration du mystère concerné.

Ces 15 stations sont codifiées comme suit :

Les Mystères Joyeux

Les Mystères Douloureux

Les Mystères Glorieux
 1J - L’Annonciation
 2J - La Visitation
 3J - La Nativité
 4J - La Présentation au Temple
 5J - Le Recouvrement
 1D - L’Agonie du Christ
 2D - La Flagellation
 3D - Le Couronnement d’épines
 4D - Le Portement de la Croix
 5D - Le Crucifiement
 1G - La Résurrection
 2G - L’Ascension
 3G - La Pentecôte
 4G - L’ Assomption de la Vierge
 5G - Le Couronnement de la Vierge
Nous illustrons ci-dessous le très connu sentier du Rosaire de l’Annonciade à Menton (06) par trois stations représentatives.

1J : L’Annonciation
5D : Le Crucifiement
3G : La Pentecôte
Il faut aussi noter que les quinze stations du Rosaire sont fréquemment représentées sur les tableaux de "Donation du Rosaire" comme illustrer ci dessous :

Marcoux (04)
Antibes (06) Cathédrale ND par Louis Bréa
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Névache (05)
Retrouvez dans "Chemins de croix" tous les Chemins du Rosaire sur la Base de Données www.oratoires.com


Bibliographie
Chemin du calvaire & ses stations, sanctuaire de la Garoupe, Antibes (06) par Pierre Magherini, 2006.
Chemins de Passion, Quatorze chemins, une passion, Collectif, Musée d'Art religieux des Alpes de Haute-Provence, Edtions du Conseil Général, 2007.

Connaissance et Sauvegarde des Oratoires
Le Beverly, 226 B Avenue de La Lanterne, 06200 NICE
Tél : 06 16 76 19 09 - oratoires.asso@gmail.com 
Association nationale d'Intérêt Général